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GENESE ET METHODE


EN COURS DE MISE EN PAGE

 AITO Self-Défense.  C'est le Référent de la  discipline Thierry DELHIEF, BEES 2 et 5ème dan FFKDA qui nous la présente :

« L’AITO Self-Défense est l’aboutissement du travail de codification que j’ai mené avec la FFBD SELF-DEFENSE. La progression technique AITO Self-Défense, que j’ai élaborée avec mon bras droit et complice Guillaume MOREAU, le président de la FFBD SELF-DEFENSE , est l’expression la plus achevée en terme de pédagogie et de techniques du programme que nous avions mis en place alors. Je vais maintenant avoir le plaisir de vous présenter notre discipline, en commençant tout d’abord par son nom : AITO Self-Défense. L’acronyme AITO signifie Arme Intermédiaire pour Techniques Opérationnelles. Cela implique que, dans notre discipline, le travail des armes est complété par celui des arts martiaux et des techniques opérationnelles pour fournir une méthode de self-défense répondant aux attentes à la fois du grand public et des professionnels de la sécurité. Par ailleurs, le terme « aïto » signifie « guerrier » en tahitien, ce qui est représentatif de l’état d’esprit que l’on doit avoir pour se protéger ou pour protéger les siens lors d’une situation conflictuelle : un état d’esprit de guerrier, c'est-à-dire quelqu’un de décidé, mais aussi quelqu’un de juste, qui n’abuse pas de sa force pour infliger le mal aux autres. En cela, nous nous inscrivons pleinement en adéquation avec les valeurs morales et éthiques véhiculées par le Karaté-Do et les disciplines de la FFKDA. Il y a par ailleurs la notion d’excellence qui vient s’ajouter à celle du guerrier. A Tahiti, où l’idée du nom m’est venue, « aïto » désigne à la fois ce qui fait partie de l’élite mais aussi quelque chose de difficile à accomplir, qui nécessite de la détermination et du courage. Enfin, en japonais, le terme « haïto », qui, même s’il diffère légèrement au niveau de l’orthographe, a une prononciation très similaire, désigne le sabre, le tranchant de la main. Une fois encore, ce terme est en totale accord avec ce que nous souhaitons faire passer au public via notre discipline : la self-défense, c’est d’une part connaître des techniques pour se défendre, mais, comme nous l’avons vu, c’est aussi savoir les appliquer avec discernement, et enfin, lorsque notre intégrité physique ou celle d’un être cher est menacée, c’est savoir agir avec détermination, et être aussi tranchant qu’un sabre pour faire cesser immédiatement le conflit.

 

L’école AITO Self-Défense se compose des anciens clubs de la FFBD SELF-DEFENSE, désormais tous affiliés à la FFKDA. Mais ce qui fait notre force, c’est que nous comptons aussi dans nos rangs des clubs qui pratiquaient déjà les disciplines FFKDA, et dont les professeurs possèdent la double compétence d’instructeur FFKDA/ FFBD SELF-DEFENSE. Et je serais injuste si j’oubliais les nombreux professeurs d’autres disciplines, telles que le judo, ju-jutsu, jiu-jitsu brésilien, ou les boxes pieds/poings et j’en oublie encore, qui ont été séduits par l’AITO Self-Défense et qui se sont joints à nous. Comme vous pouvez le constater en regardant la grande diversité d’horizons dont proviennent nos instructeurs, les pratiquants de nombreuses disciplines retrouvent leur forme originelle et de quoi la compléter au sein de notre école.

 

Maintenant que je vous ai présenté les fondements de notre discipline, et les personnes qui la font vivre et progresser chaque jour, je vais conclure en vous présentant brièvement la progression technique. A l’instar de ce qui est en place au sein de la FFKDA, le programme technique AITO Self-Défense est décomposé en grades de couleur, de blanche à noire (avec un programme pour les « Dans »). Chaque ceinture a un objectif pédagogique qui lui est propre, permettant ainsi aux élèves de systématiser des réflexes de défense, qu’ils soient à mains nues ou non. Ainsi, la ceinture jaune permettra d’étudier les techniques d’esquives et de blocage, la orange celles de percussions et de maintien à distance, la verte, celles de désarmement, la bleue, les techniques d’amenées au sol, et la marron les techniques de contrôle au sol. La progression AITO Self-Défense est par ailleurs scindée en deux grandes parties : La première partie vise à développer les qualités techniques et physiques, et elle est axée sur le travail « sportif » (techniques pieds/poings, au sol, assauts libres). La seconde partie, qui fait appel aux aptitudes citées précédemment, relève plus précisément du cadre de la self-défense, et est recentrée sur des situations et des sollicitations concrètes (tentatives de saisie, attaque au couteau, au bâton, …). Les techniques sont par ailleurs effectuées à mains nues, au tonfa, au bâton et au mini-bâton, le but de cette multiplicité étant de faire prendre conscience aux gens que, que l’on ait ou non une arme à la main, la forme de corps est unique, et que ce sont eux qui sont efficaces, et pas l’arme qu’ils tiennent. Vous l’aurez compris, ceux qui souhaitent se dépenser physiquement trouveront aussi sûrement leur bonheur à l’AITO Self-Défense que ceux qui veulent apprendre à se défendre. Pour conclure : « L’AITO Self-Défense, c’est l’histoire d’une passion, celle que je partage avec les membres de mon groupe, pour les arts martiaux, les sports de combat et la self-défense, et une formidable aventure humaine faite de rencontres avec des gens de qualité, et ce sont ces deux facteurs combinés qui ont permis à un rêve d’enfance de trouver sa place dans la réalité. »

Thierry DELHIEF